Foire aux questions

  • Qu’est-ce qu’une Thérapie ?
  • Comment se passe le premier RDV ?
  • Vous avez dit « psy » ?
  • Comment le psychologue travaille-t-il avec l’enfant ?

  « La seule expérience qui puisse donner un fondement indestructible à l’homme,

c’est d’être seul pour découvrir ce qui le porte

lorsqu’il n’est plus en état de se porter lui-même » C.G. Jung

→  Qu’est-ce qu’une Thérapie ?

Peut-être la première grande question !

Pour moi, c’est un voyage pour prendre soin de l’être dans son ensemble. Il s’agit d’oser prendre un chemin unique vers soi, pour apprendre à se connaître réellement.

Choisir d’emprunter ce chemin d’exploration avec un thérapeute, est ce qui contribue à prendre de la distance avec une situation. Ainsi il est possible de mieux la comprendre, de mettre des mots, de penser l’indicible ou l’insaisissable.

Le travail thérapeutique qui s’engage est propre à chaque patient. Chacun étant unique, mon approche s’adapte à la personne, et au problème présent, à un instant « t ». Et non l’inverse ! Je soutiens la responsabilité de chaque être humain à prendre ses propres décisions. Ainsi, j’accompagne l’expression de sa liberté. Parfois, la libération de peurs et blocages émotionnels, permet de cheminer vers plus d’intériorité et simplicité.

Enfin, c’est la qualité de présence et l’écoute bienveillante du thérapeute à ce que vit la personne qui est centrale.

Chaque sujet est perçu comme un être vivant, unique, entier, qui cherche à découvrir le sens de son existence, distancié de ses rôles, libéré de ses angoisses, conscient de ses masques. Nos masques et traits de personnalités servent à nous protéger et à « fonctionner » en société, mais ils ne doivent pas nous limiter. Une fois cette clarté acquise, il est plus facile d’exprimer simplement qui nous sommes. Ses potentialités sont explorées maintenant. Le passé est seulement analysé en regard des éléments qui entravent encore la pleine réalisation de soi dans la vie présente.

→  Comment se passe le premier RDV ?

Une autre question que l’on se pose tous avant d’oser !

Le premier entretien permet tout simplement de se rencontrer ! Prendre le temps de comprendre quel est le motif principal qui vous amène à consulter, qu’est-ce qui est particulièrement présent en vous en ce moment, quelle est votre demande. Ensuite, c’est ensemble que nous définissons le cadre, ainsi que le rythme des séances. Vous pouvez me joindre ici.

Si je ne suis pas en mesure de vous aider, je vous orienterai vers un professionnel adéquat.

Cette prise de contact aboutira à d’autres rendez-vous, uniquement si ce qui est proposé vous correspond et que vous vous sentez dans un espace de confiance, à votre aise.

Afin d’ouvrir à une parole singulière, libre et facile, je  reçois dans un cadre bienveillant, tolérant et respectant la confidentialité. Vous découvrirez un espace où vous pourrez vous livrer en confiance, déposer vos angoisses, vos conflits, vos questionnements du moment, et travailler sur vous en découvrant peut-être un plaisir personnel à se comprendre davantage.

Foire aux questions

→ Vous avez dit « psy » ?                

Foire aux questions

Encore une grande question celle-ci ! En réalité, il existe différents types de « psy », avec des études, des qualifications et une reconnaissance différente. Quelques clarifications pour faire le tri :

  • Le Psychologue

Le psychologue a suivi une formation en psychologie (Sciences humaines), soit à l’Université, soit à l’École de Psychologues Praticiens, avec des stages de plusieurs mois. Il détient au minimum un Master II (ou DESS) en Psychologie (de niveau BAC +5). La formation des psychologues est centrée sur la compréhension du fonctionnement psychique de l’être humain, c’est-à-dire ses pensées, ses émotions, ses interactions avec les autres, ses comportements, son développement cognitif et affectif, ses croyances…

Le psychologue clinicien se situe dans une démarche de soin vis-à-vis de sujets en situation de souffrance psychologique. Au travers d’une relation basée sur la parole du patient d’une part ; l’écoute, la compréhension, et l’analyse de la part du psychologue, se crée un échange qui aide le patient à trouver le sens de ce qui lui arrive et à s’en dégager.

L’usage du titre de psychologue est défini par la loi n°85-772 du 25 juillet 1985 publiée au J.O du 26 juillet 1985 (plus d’infos par ici). Le psychologue est donc un professionnel diplômé, et toute forme d’usurpation du titre est passible de poursuites judiciaires et pénales.

Seuls les détenteurs des diplômes reconnus par la loi ont le droit de porter le titre de psychologue et de s’inscrire au répertoire ADELI. Il se soumet au Code de déontologie des Psychologues. Ce Code est en libre lecture ici.

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  • Le Psychiatre

Le psychiatre est un médecin qui a effectué une spécialisation en psychiatrie. Conséquemment, il est enregistré auprès de l’Ordre des médecins. Ses consultations font l’objet d’un remboursement (au moins partiel) de la part de la CPAM. Comme il est médecin, il peut prescrire des médicaments. Il travaille à l’hôpital ou en libéral et peut aussi pratiquer la psychothérapie.

  • Le Psychanalyste

Contrairement au titre de psychothérapeute qui a été légiféré récemment, le titre de psychanalyste n’est toujours pas protégé.

La formation du psychanalyste dépend de chaque école (freudienne, lacanienne, jungienne…). En général, il est proposé à l’élève de faire une psychanalyse personnelle et une supervision avec un psychanalyste avant d’exercer.

  • Le Psychothérapeute

Globalement, il existe de nombreuses formes de psychothérapies appartenant à des courants plus ou moins reconnus par les professionnels de la santé.

Jusqu’en 2004, il n’y avait pas de loi pour protéger le titre de psychothérapeute. C’est-à-dire que n’importe qui pouvait se dire psychothérapeute. Dorénavant le décret d’application (modifié en 2012), accorde aux psychologues le titre de psychothérapeute.

→ Comment le psychologue travaille avec l’enfant ?

En premier lieu, un enfant peut lui aussi traverser des moments difficiles. Globalement, il peut être submergé par des angoisses, être profondément triste, présenter des comportements inquiétants à l’école ou à la maison. C’est pourquoi les changements dans la vie familiale (divorce, naissance, déménagement, décès…) suscitent parfois des questions et un accompagnement bénéfique. 

Foire aux questions

L’enfant a ses propres moyens de communication, et ne s’exprime pas toujours comme le ferait un adulte. D’abord, une ou plusieurs séances avec les parents permettent de comprendre la situation et leurs inquiétudes. Puis, des séances individuelles avec l’enfant peuvent parfois être proposées. D’une façon générale, le psychologue utilise différents outils : tests, livres, dessins, jeux etc… Par conséquent, il s’agit d’un véritable travail avec l’enfant, pour lui permettre d’exprimer ce qui lui fait soucis. Le psychologue cherche à comprendre ce qu’il vit à un moment donné.

D’une façon générale, les séances peuvent être plus courtes qu’avec les adultes. Néanmoins les parents sont invités régulièrement afin de faire le point sur la thérapie et l’évolution de l’enfant.

Qu’est-ce qu’un Thérapeute ?

« Étymologiquement, dans son sens premier, du grec ancien,

therapeutês : « serviteur, celui qui prend soin de quelqu’un ». Prendre soin, implique avant toute chose la capacité à être présent.

Il reconnaît l’existence de l’âme et comprend que les blessures et traumatismes personnels ne peuvent se passer de considérations spirituelles. Desquelles il exclut les considérations religieuses et dogmatiques.

Il se laisse guider par son intuition et se permet de croire que celle-ci procède d’une émergence d’informations inconscientes perçues par le conscient. Que sa mise en oeuvre et sa reconnaissance ne viennent pas d’un processus intellectuel, ni scientifique — car non mesurable ni reproductible.

Il se met à disposition de l’intelligence du Vivant, qui nous anime tous, au profit de celui ou celle qui le sollicite. Il propose une expérience directe de rapport à l’autre, dans un cadre d’écoute, de pleine présence, humaniste et bienveillant. Semi-directif la plupart du temps, il a à cœur de rendre conscient ce qui se joue à votre insu. Il tente d’éclairer la conscience de celui ou celle qui le consulte, en lui tendant un miroir le moins déformant possible.

Être clairvoyant, c’est simplement l’art de regarder en soi pour voir chez l’autre

Il observe ses émotions, ses filtres et ses limites, au contact de la personne qui le consulte. Ces émotions, auxquelles il lui appartient de porter une attention accrue, sont évidemment imprégnées de son vécu. Et il prend la position de croire que vous venez le voir pour ce même vécu.

Il exerce un art et non une technique. Il n’est donc pas enfermé dans la reproductibilité d’outils académiques procédant d’un savoir théorique. Mais dans le désir d’être, qui est une disposition issue de la connaissance, qui provient d’une accumulation d’expériences directes, de leur intégration, et de la capacité d’être conscient des implications de ces dernières.

Il ne proclame aucun autre pouvoir que celui d’écouter ce que vous dites, et d’entendre parfois ce que vous ne dites pas. On n’écoute pas seulement avec les oreilles, mais avec tous les sens. Écouter c’est être en mesure de percevoir ce qui émerge en soi à votre contact. De le regarder et le partager, souvent sous forme de question. Il arrive que ces questions soient dérangeantes, car ce sont les endroits qui nous dérangent qui recèlent ce que l’on ne veut pas voir, et donc les clés de la résolution.

Il n’a d’autre prétention que celle de se brancher sur son interlocuteur, d’entrer en résonance quand cela lui est possible et permis par ce dernier. Cette résonance est signifiante, puisque vous êtes là, devant lui. Vous êtes venu le voir avec une intention, et un ensemble de signaux — conscients et inconscients — vous ont fait prendre la décision de le consulter.

Il n’y a là aucune médiumnité ni aucun don, simplement une certaine sensibilité, et le souhait d’incarner une bienveillance inconditionnelle, sans aucun jugement. Il ne vous jugera pas, quoi que vous ayez fait et qui que vous soyez. Car pour transcender ce qu’il a un jour été, il a dû cesser de se juger, pour voir au-delà de lui-même.

Il dit : « On ne peut pas comprendre le temps en démontant une horloge »

Sa formation n’est issue d’aucun institut et n’est sanctionnée par aucun diplôme, ni reconnue par aucun état. Il ne se cache derrière aucun titre, car le diplôme ne témoigne ni ne garantit la bienveillance, ni la compétence, ni la capacité à se mettre en relation avec autrui, mais certifie la capacité à régurgiter des informations et des méthodes obtenues à l’extérieur de soi, décerné par une société malade, et ne garantit aucune capacité de Présence Pleine, ni d’Être. La formation du thérapeute est davantage pratique que théorique, et porte sur des enseignements initiatiques, éloignés des approches académiques classiques, valorisant l’expérience directe. Sa formation n’est pas terminée, car elle n’a pas de fin.

Il n’est ni médecin, ni médium, ni voyant, ni guérisseur, ni coach. {…} Il n’est même pas chaman, mais reconnaît cette voie-là comme la source originelle de toutes les autres.

Enfin, il ne vous apprendra rien, il ne fera que vous rappeler ce que vous êtes déjà et que vous avez peut-être oublié {…}. Il accorde une importance fondamentale au secret professionnel et à la confidentialité absolue de vos échanges. »

Stephan Schillinger© – Extrait des livres « Par un Curieux Hasard » T.4