→ Qu’est-ce qu’une Thérapie ?
→ Comment se passe le premier RDV ?
→ Vous avez dit « psy » ?
→ Comment le psychologue travaille-t-il avec l’enfant ?
→ Une citation pour aller plus loin : Qu’est-ce qu’un Thérapeute ?
« La seule expérience qui puisse donner un fondement indestructible à l’homme,
c’est d’être seul pour découvrir ce qui le porte
lorsqu’il n’est plus en état de se porter lui-même » C.G. Jung
→ Qu’est-ce qu’une Thérapie ?
C’est un voyage pour prendre soin de l’être dans son ensemble. Il s’agit d’oser prendre un chemin unique vers soi, pour apprendre à se connaître réellement.
Choisir d’emprunter ce chemin en étant soutenu dans une relation avec un thérapeute, avec un tiers, est ce qui contribue à prendre de la distance avec une situation pour mieux la comprendre, de mettre des mots, de penser (panser) l’indicible ou l’insaisissable.
Le travail thérapeutique qui s’engage est propre à chaque patient. Chacun étant unique, mon approche s’adapte à la personne, et au problème présent, à un instant « t ». Par mon travail, j’accompagne la responsabilité de chaque être humain à prendre ses propres décisions et exercer sa liberté à partir d’un meilleur contact avec lui-même, après s’être éventuellement libéré de peurs et blocages émotionnels, en l’aidant à cheminer vers plus d’intériorité.
Cette façon d’aborder l’être humain donne naissance à une démarche thérapeutique spécifique dans laquelle l’objet d’étude est la personne dans son ressenti de vie, et non pas un comportement, un symptôme ou un type de fonctionnement.
C’est la qualité de présence et l’écoute bienveillante du thérapeute à ce que vit le patient à tous les niveaux de son être qui devient l’outil de travail principal.
Chaque sujet est perçu comme un être vivant, unique, entier, qui cherche à découvrir le sens de son existence, distancié et libéré de ses rôles, de ses angoisses, de ses masques (portés par moments pour se protéger) et à exprimer simplement ce qu’il est, au plus profond de lui. Ses potentialités sont explorées dans son vivant. Le passé est seulement analysé en regard des éléments qui entravent encore la pleine réalisation de soi dans la vie présente.
→ Comment se passe le premier RDV ?
Le premier entretien permet tout simplement de se rencontrer ! Prendre le temps de comprendre quel est le motif principal qui vous amène à consulter, qu’est-ce qui est particulièrement présent en vous en ce moment, quelle est votre demande. Ensuite, c’est ensemble que nous définissons le cadre, ainsi que le rythme des séances.
Si je ne suis pas en mesure de vous aider, je vous orienterai vers un professionnel adéquat.
Cette prise de contact aboutira à d’autres rendez-vous, uniquement si ce qui est proposé vous correspond et que vous vous sentez dans un espace de confiance, à votre aise.
Afin d’ouvrir à une parole singulière, libre et facile, je reçois dans un cadre bienveillant, tolérant et respectant la confidentialité. Vous découvrirez un espace où vous pourrez vous livrer en confiance, déposer vos angoisses, vos conflits, vos questionnements du moment, et travailler sur vous en découvrant peut-être un plaisir personnel à se comprendre davantage.
→ Vous avez dit « psy » ?
Il existe différents types de « psy », avec des études, des qualifications et une reconnaissance différente. Quelques clarifications pour faire le tri :
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Le Psychologue
Le psychologue a suivi une formation en psychologie (Sciences humaines), soit à l’Université, soit à l’École de Psychologues Praticiens, avec des stages de plusieurs mois. Il détient au minimum un Master II (ou DESS) en Psychologie (de niveau BAC +5). La formation des psychologues est centrée sur la compréhension du fonctionnement psychique de l’être humain, c’est-à-dire ses pensées, ses émotions, ses interactions avec les autres, ses comportements, son développement cognitif et affectif, ses croyances…
Le psychologue clinicien se situe dans une démarche de soin vis-à-vis de sujets en situation de souffrance psychologique. Au travers d’une relation basée sur la parole du patient d’une part ; l’écoute, la compréhension, et l’analyse de la part du psychologue, se crée un échange qui aide le patient à trouver le sens de ce qui lui arrive et à s’en dégager.
L’usage du titre de psychologue est défini par la loi n°85-772 du 25 juillet 1985 publiée au J.O du 26 juillet 1985 (plus d’infos par ici). Le psychologue est donc un professionnel diplômé, et toute forme d’usurpation du titre est passible de poursuites judiciaires et pénales.
Seuls les détenteurs des diplômes reconnus par la loi ont le droit de porter le titre de psychologue et de s’inscrire au répertoire ADELI. Il se soumet au Code de déontologie des Psychologues. Ce Code est en libre lecture ici.
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Le Psychiatre
Le psychiatre est un médecin qui a effectué une spécialisation en psychiatrie. Il est enregistré auprès de l’Ordre des médecins. Ses consultations font l’objet d’un remboursement (au moins partiel) de la part de la CPAM. Comme il est médecin, il peut prescrire des médicaments. Il travaille à l’hôpital ou en libéral et peut aussi pratiquer la psychothérapie.
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Le Psychanalyste
Contrairement au titre de psychothérapeute qui a été légiféré récemment, le titre de psychanalyste n’est toujours pas protégé.
La formation du psychanalyste dépend de chaque école (freudienne, lacanienne, jungienne…). En général, il est demandé à l’élève de faire une psychanalyse personnelle au cours de sa formation et une supervision personnelle avec un psychanalyste de l’école.
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Le Psychothérapeute
Il existe de nombreuses formes de psychothérapies appartenant à des courants plus ou moins reconnus par les professionnels de la santé.
Jusqu’en 2004, il n’y avait pas de loi pour protéger le titre de psychothérapeute. C’est-à-dire que n’importe qui pouvait se dire psychothérapeute. En 2004, une loi a été votée. Le décret d’application (qui rend la loi vraiment effective) a été publié en 2010 et modifié en 2012, accordant aux psychologues le titre de psychothérapeute.
Peuvent prétendre au titre de psychothérapeute :
– les psychiatres, de fait
– les psychologues ayant effectué leur stage professionnel dans un établissement de santé et de soins
– les psychologues n’ayant pas effectué leur stage professionnel dans un établissement de santé ou de soins, s’ils décident d’en effectuer un pendant deux mois
– les médecins non psychiatres s’ils effectuent 200h de formation complémentaire et deux mois de stage en établissement de santé ou de soins.
– les psychanalystes régulièrement inscrits dans un annuaire professionnel (et donc faisant partie d’une école reconnue) s’ils complètent leur formation théorique de 200h et d’un stage de deux mois en établissement de santé ou de soins
– les personnes qui exerçaient la psychothérapie depuis juin 2005 au moins et ayant déposé leur dossier à temps à l’agence régionale de santé
– toute personne si elle fait 400h de formation et cinq mois de stage en établissement de santé ou de soins.
→ Comment le psychologue travaille avec l’enfant ?
Un enfant peut lui aussi traverser des moments difficiles. Il peut être submergé par des angoisses, être profondément triste, présenter des comportements inquiétants à l’école ou à la maison. Les changements dans la vie familiale (divorce, naissance, déménagement, décès…) peuvent aussi susciter des questions ou des peurs et un accompagnement peut être bénéfique.
L’enfant a ses propres moyens de communication, et ne s’exprime pas toujours comme le ferait un adulte. Aussi, après une ou plusieurs séances avec les parents qui permettent de comprendre l’environnement de l’enfant et les inquiétudes le concernant, il pourra être proposé des séances individuelles avec l’enfant. Le psychologue pourra alors utiliser différents outils : livres, dessins, jeux etc… Il s’agit ici d’un véritable travail avec l’enfant, lui permettant d’exprimer ce qui lui fait soucis afin de mieux comprendre ce qu’il vit à un moment donné.
Les séances individuelles pourront si besoin être plus courtes qu’avec les adultes et les parents seront invités régulièrement en fin de séance afin de faire le point sur les avancées de la thérapie et l’évolution de l’enfant.
→ Qu’est-ce qu’un Thérapeute ?
« Étymologiquement, dans son sens premier, du grec ancien,
therapeutês : « serviteur, celui qui prend soin de quelqu’un ». Prendre soin, implique avant toute chose la capacité à être présent.
Il reconnaît l’existence de l’âme et comprend que les blessures et traumatismes personnels ne peuvent se passer de considérations spirituelles. Desquelles il exclut les considérations religieuses et dogmatiques.
Il se laisse guider par son intuition et se permet de croire que celle-ci procède d’une émergence d’informations inconscientes perçues par le conscient. Que sa mise en oeuvre et sa reconnaissance ne viennent pas d’un processus intellectuel, ni scientifique — car non mesurable ni reproductible.
Il se met à disposition de l’intelligence du Vivant, qui nous anime tous, au profit de celui ou celle qui le sollicite. Il propose une expérience directe de rapport à l’autre, dans un cadre d’écoute, de pleine présence, humaniste et bienveillant. Semi-directif la plupart du temps, il a à cœur de rendre conscient ce qui se joue à votre insu. Il tente d’éclairer la conscience de celui ou celle qui le consulte, en lui tendant un miroir le moins déformant possible.
Il dit : Être clairvoyant, c’est simplement l’art de regarder en soi pour voir chez l’autre.
Il observe ses émotions, ses filtres et ses limites, au contact de la personne qui le consulte. Ces émotions, auxquelles il lui appartient de porter une attention accrue, sont évidemment imprégnées de son vécu. Et il prend la position de croire que vous venez le voir pour ce même vécu.
Il exerce un Art et non une technique. Il n’est donc pas enfermé dans la reproductibilité de techniques académiques procédant d’un savoir théorique, mais dans le désir d’être, qui est une disposition issue de la connaissance, qui provient d’une accumulation d’expériences directes, de leur intégration, et de la capacité d’être conscient des implications de ces dernières.
Il ne proclame aucun autre pouvoir que celui d’écouter ce que vous dites, et d’entendre parfois ce que vous ne dites pas. On n’écoute pas seulement avec les oreilles, mais avec tous les sens. Écouter c’est être en mesure de percevoir ce qui émerge en soi à votre contact. De le regarder et le partager, souvent sous forme de question. Il arrive que ces questions soient dérangeantes, car ce sont les endroits qui nous dérangent qui recèlent ce que l’on ne veut pas voir, et donc les clés de la résolution.
Il n’a d’autre prétention que celle de se brancher sur son interlocuteur, d’entrer en résonance quand cela lui est possible et permis par ce dernier. Cette résonance est signifiante, puisque vous êtes là, devant lui. Que vous êtes venu le voir avec une intention, et qu’un ensemble de signaux — conscients et inconscients — vous ont fait prendre la décision de le consulter.
Il n’y a là aucune médiumnité ni aucun don, simplement une certaine sensibilité, et le souhait d’incarner une bienveillance inconditionnelle, sans aucun jugement. Il ne vous jugera pas, quoi que vous ayez fait et qui que vous soyez. Car pour transcender ce qu’il a un jour été, il a dû cesser de se juger, pour voir au-delà de lui-même.
Il dit : « On ne peut pas comprendre le temps en démontant une horloge »
Sa formation n’est issue d’aucun institut et n’est sanctionnée par aucun diplôme, ni reconnue par aucun état. Il ne se cache
derrière aucun titre, car le diplôme ne témoigne ni ne garantit la bienveillance, ni la compétence, ni la capacité à se mettre en relation avec autrui, mais certifie la capacité à régurgiter des informations et des méthodes obtenues à l’extérieur de soi, décerné par une société malade, et ne garantit aucune capacité de Présence Pleine, ni d’Être. La formation du thérapeute est davantage pratique que théorique, et porte sur des enseignements initiatiques, éloignés des approches académiques classiques, valorisant l’expérience directe. Sa formation n’est pas terminée, car elle n’a pas de fin.
Il n’est ni médecin, ni médium, ni voyant, ni guérisseur, ni coach. Il n’est pas psychologue, même quand des psychologues le consultent. Il ne parle pas avec les « guides » ni les « anges », il ne parle pas des « vies antérieures », ne voit pas les « auras », et ne donne aucun conseil. Il n’est même pas chaman, mais reconnaît cette voie-là comme la source originelle de toutes les autres.
Enfin, il ne vous apprendra rien, il ne fera que vous rappeler ce que vous êtes déjà et que vous avez peut-être oublié. Il ne se substitue à aucune médecine. Il ne fait pas d’évaluation ou de diagnostic, ni ne dispense de traitement. Il ne distille aucun dogme, n’adhère à aucune religion. Il accorde une importance fondamentale au secret professionnel et à la confidentialité absolue de vos échanges. »